Brocante et lecture
En ce onze novembre frileux, dès potron-minet, fifille cadette et moi-même sommes allées voir une brocante à quelques kilomètres de la maison. Ce fut la déception, tout n'était pas installé lorsque nous sommes arrivées, et il y avait très peu d'exposants .... dans une salle polyvalente. Et l'entrée était payante en plus ! Enfin, je ne suis pas rentrée bredouille tout de même, voici mon maigre butin : deux cartonettes de fil de lin et une carte de laine Saint-Pierre, d'un joli rose tout doux.
Just after dawn, daughter #2 and myself went to a bric a brac nearby ... I was truly disappointed, very few exhibitors, and entrance was not free ! Nevertheless, here are my spoils : two wheels of linen thread, and a card of wool thread, of a nice light pink colour.
Je ne parle jamais ici de lecture, je lis très peu, par manque de temps et aussi parce que je me couche tard et je tombe de sommeil. Si je lis avant d'éteindre la lumière, je ne lis que quelques pages, je suis un escargot de la lecture ... Sauf en vacances où je ne peux broder ni à la plage, ni au bord de la piscine, là je dévore !!!
Donc je voulais vous recommander le livre que je viens de terminer, ce n'est pas de la grande littérature mais c'est un récit humoristique qui m'a fait passer de bons moments.
I have just finished reading this book for JP Dubois, and I loved it. Unfortunately I believe this is not translated in english.
En voici le résumé :
Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d'hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu'il s'échine sur les sols, les corps de métier défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous ... tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible.
Et j'ai choisi dans le livre ce passage, où l'auteur, désespéré, se demande comment tous les artisans qu'il choisit se révèlent aussi catastrophiques les uns que les autres :
"Voilà. Nous y étions. Une fois encore j'avais ramassé la crème de la crème. Ce n'était pas possible. Ces types devaient se donner le mot. Ils venaient du monde entier, ne se connaissaient pas, mais tous portaient le même virus, le même Mal. Leur voyage n'avait d'autre but que d'amoindrir ma résistance, d'user ma patience. Dans la corporation, ce devait être un rite initiatique, une sorte de pélerinage. On allait chez Tanner comme on se rendait à la Mecque ou à Compostelle. Et seuls les plus méritants, les plus atteints aussi, les plus cinglés surtout, avaient le droit d'effectuer ce périple. J'étais confronté à une internationale nuisible, une nébuleuse préparée dans des camps d'entraînement, dressée à tuer la raison, à liquider le bon sens, à égorger la logique. Et cette fois c'était au tour des Russes. Et demain ce serait des Pakistanais. Puis des Polonais. Des Lituaniens. Et pourquoi pas des Afghans. Le monde regorgeait de fanatiques et mon chantier, saboté depuis le départ, semblait n'avoir jamais de fin."
Là je vais attaquer "Le diable s'habille en Prada", dont j'ai entendu dire beaucoup de bien, et qui est sorti sur les écrans, avec Meryl Streep et Anne Hathaway dans les premiers rôles. Voir le site du film.